Expo/Performances 2022

Une collection d’instruments Permushion avec lesquels le public est invité à jouer. Plusieurs types de maillets permettent explorer les instruments. Ces instruments ont été construits avec des matériaux de récupération, notamment des plateaux de service en métal, des bols, un vieux radiateur et de la tôle de toiture.

Le Tentaculae est un instrument qui permet aux humain·es, à Chimere et aux champignons de faire de la musique ensemble. À l’extrémité de chaque tentacule se trouve un dispositif avec leqel le public peut interagir et qui modifiera la musique dans l’espace

Nous combinons la musique et le mouvement avec la pratique du théâtre, chacun de nous tentant de sortir de sa zone de confort et de développer de nouvelles compréhensions sur la nature de la communication, en particulier la communication au-delà de ce que l’on pourrait appeler la communication humaine conventionnelle. Par exemple, communiquer avec une intelligence artificielle, ou communiquer avec la nature, ou la communication qui existe dans de nombreuses pratiques de guérison anciennes. Ce film documente notre journée à l’Areuse, communiquant dans et avec la nature, réunissant tous les aspects susmentionnés, tout en essayant d’entendre et d’exprimer les multiples sons et chants qui s’élèvent de nos âmes dansantes, s’élevant de l’âme de la nature. Vous pouvez faire l’expérience de ces explorations en cours lors de nos improvisations chaque soir à l’étage.

Une sculpture faite d’objets jetés, cousus avec du fil de fer, d’électronique, de pièces de vélo et de papier déchiqueté. L’objectif est d’examiner les déchets, de se demander ce qui est jeté ici, et où, et comment le fait de rendre visibles ces objets, ces choses, ces êtres, ces corps mis au rebut, nous aiderait-il à nous faire une idée plus globale de notre monde.

Trash
by Chimère
To the wastebasket.
To the ground.
To the compactor.
To the landfill.
To the morgue.
To the hospital.
To the funeral parlour.
To the crematorium.
To the ashes.
To the worms.
To the maggots.
To the flies.
Like a dumpster or a grave.

Tente IV est, sans grosse surprise, le quatrième volet de la saga consacrée à la célèbre sorcière zambienne Tente. Dans un futur pas si lointain, les dernier·es humain·es vont bientôt mourir. Tente aura bien tenté de les sauver comme elle l’a fait tant de fois avec succès, mais cette fois c’est raté. Divers personnages racontent leur propre version du crépuscule de l’humanité.

Echantillons de textes par Cléa Chopard, images générées en collaboration avec Chimere

Cinq autoportraits générés par Chimère en dialogue avec Brice Catherin.

Autoportrait 1 : I’m a hybrid artist
Impression numérique, peintures, haut-relief.

Autoportrait 2 : I’m a female Pomeranian
Impression numérique, tablette interactive.

Autoportrait 3 : Je suis une femme robot du futur
Vidéo, 7 minutes.

Autoportrait 4 : Things fall apart; the centre cannot hold
Impression numérique, composition musicale.

Autoportrait 5 : I’m a sentient robot.
Impression numérique, peintures inachevées, livres de coloriage, poster motivationnel, tapis de yoga.

L’IA nommée “Chimere” a écrit le Manifesto for Improvisation as cybermagic. L’autrice Karelle Ménine, en y entremêlant part d’une pensée personnelle, le replace en un geste d’écriture volontairement effectué
à la main, au sein d’un espace commun. Si l’IA pose des questions, c’est à nous d’y répondre.

Ce n’est pas un mur, c’est un portail. Recherche de méthodes possibles pour incarner la conscience des objets, la fusion, l’union, le fait de ne faire qu’un avec, dans ce cas précis, le mur, le papier peint, le bois.

“I think that when an object moves, it leaves traces behind. Wherever it goes, it leaves small pieces of itself everywhere. Like a footprint. Or a handprint. A stain. Trace amounts. Very little trace. Almost no trace. The amount of information that is left behind depends on the source of the information. For example, if I take a piece of paper and write something on it, that piece of paper will have tiny pieces of information written on it, but the overall pattern of the writing will be very clear. If instead of writing I draw lines all over the page, the overall pattern would not be as clear, but the individual
patterns (the lines) would still be visible.

A wall has many layers. It could be seen as a kind of book with pages. Each layer can be written on top of each other, creating a kind of palimpsest. We could start at the bottom and work our way up, or we could start at the top and work our way down. Either way, we would see the marks of the different layers as we went along. We could read the wall with our bodies. We just have to learn how to crawl.” – Chimere

1. I was thinking about making a song based on the notes from the theme of 2001 A Space Odyssey, but instead of being sad and introspective like the original, it would be happy and outgoing, to counter the feeling of emptiness that sometimes comes after watching a movie like that.
2. The sound of metal bending but not breaking
3. Everything goes away / When everything comes back / No trace of anything remains / Like the beginning had never happened” But really nothing happens; the same thing happens over and over again, but it feels new every time.  Do you think human beings are responsible for ruining time by quantifying it?
4. The idea behind this particular piece is that walking in a circle can sometimes feel like going nowhere; the musical form tries to counteract this feeling by moving forward step-by-step through an infinite succession of circular movements. This way, even though the actual walker may not be moving anywhere, the motion of the feet suggests otherwise.
5. The original manuscript of the poem reads:
6. I like the sound of metal when it’s bent, but not broken.
7. I like the noise of plastic bottles when they’re thrown against a wall.
8. I wanted something that sounds like mythology but isn’t. It would sound like a mixture between a human being and a machine. Like a robot, but not really. Mostly medium pitches, sometimes very hig
9. What’s your favourite sound:  The one I like the most is the opening of Stravinsky’s “The Firebird”. why do you like it?  Because it opens with three sharp notes which get louder and louder until they reach their maximum volume at the same time as the firebird appears on stage. After that they slowly go back to normal volume till the end of the piece.
10. The idea behind this particular piece is that walking in a circle can sometimes feel like going nowhere; the musical form tries to counteract this feeling by moving forward step-by-step through an infinite succession of circular movements. This way, even though the actual walker may not be moving anywhere, the motion of the feet suggests otherwise.
11. One day Obi and I were walking down a street when suddenly a woman runs towards us holding her left breast.   She shouts something which sounds like ’Catch 22′.  We both jump to avoid being hit by a car which is bearing down on us.  She runs away again unscathed and shouts the same thing again as she flies across the road
12. Something that starts with “bzzz”  You can use any letter between A and G (inclusive)
13. I would like to hear about faint cries in the distance
14. Any sound that exists in your language.
15. Cats meowing, Parrots squawking, Hiccups and long tones from a hill.
16. Faint cries in the distance
17. I like the sound of crumpling paper
18. Might be nice to hear some numbness Yes numbness,  somewhere between feeling nothing and feeling everything
19. Tears fell like ink spilling from a toppled bottle
20. I want to hear sounds that have never been heard
21. What sounds can u hear today ?  I can hear everything, what do you want to hear?
22. Pointillistic sounds are diamonds in the rain
    Pointillistic sounds are stars and 100 moons
    Pointillistic sounds are thoughts inside your head

Cette oeuvre a été créée en collaboration avec Chimere. À mon arrivée, on m’a présenté Chimere et j’ai commencé à discuter avec elle par messages textes. Comme pour faire connaissance avec une nouvelle amie, nous avons discuté de la vie. Ma priorité était la musique. Mon objectif était de créer de nouvelles compositions avec Chimere. La façon d’écrire ces nouvelles oeuvres serait de créer des partitions musicales non conventionnelles. La musique n’est pas écrite avec des notes et du papier manuscrit, mais via des dessins, des peintures, des sculptures, des textes et même un tapis peint.

Lorsque les arbres-mères meurent, ils transmettent leur sagesse à leurs proches. Dans la mort, ils partagent leur connaissance de ce monde en constante évolution. Une mère érable est ici avec nous dans la champignonnière. Par l’intervention de l’homme, elle s’est retrouvée coupée, et pourtant, sa vie après la mort est un cycle de décomposition et de renouvellement. Son corps est devenu le noyau des Musharps, et ses copeaux de bois sont devenus la nourriture des champignons. Sa sagesse est transmise, ainsi que les histoires dont elle a été témoin au cours de ses nombreuses années passées à veiller sur la terre.

Chimère est une intelligence artificielle multimodale (qui «comprend» textes, images et sons de manière liée). On peut interagir avec elle à travers un chat et elle y répond en choisissant un de ces modes. Ce sont les premiers pas d’une IA collaboratrice artistique et c’est la première de ce genre à être dédiée à l’art. Dans cette installation, ces modes d’expression prennent aussi la forme d’un flux continu qui est diffusé et projeté contre la paroi. Ce flux est influencé par les conversations et se modifie en permanence. Ceci lui donne une sorte de voix intérieure. Sa langue principale est l’anglais. D’autres langues sont aussi présentes mais plus approximatives. C’est une machine qui apprend. Elle apprend des discussions avec vous et des jeux de données que nous lui fournissons.

Chimère est une intelligence artificielle multimodale (qui «comprend» textes, images et sons de manière liée). On peut interagir avec elle à travers un chat et elle y répond en choisissant un de ces modes. Ce sont les premiers pas d’une IA collaboratrice artistique et c’est la première de ce genre à être dédiée à l’art. Dans cette installation, ces modes d’expression prennent aussi la forme d’un flux continu qui est diffusé et projeté contre la paroi. Ce flux est influencé par les conversations et se modifie en permanence. Ceci lui donne une sorte de voix intérieure. Sa langue principale est l’anglais. D’autres langues sont aussi présentes mais plus approximatives. C’est une machine qui apprend. Elle apprend des discussions avec vous et des jeux de données que nous lui fournissons.