Dall-e, Stable diffusion, Jarvis, Meta AI…. Images générées par du texte en quelques secondes, messages sur les médias sociaux et même vidéos… Les API et l’open source confrontent les industries créatives à l’intelligence artificielle (IA).

Une appropriation de l’IA dans les industries créatives et la culture décuple le potentiel créatif des artistes et des entreprises du domaine, à condition qu’une bonne acculturation et compréhension des tenants et aboutissants soit maîtrisée par ces derniers.

• Intervenant : Timothy O’Hear, résident de la Fondation ImpactIA, ingénieur en apprentissage machine.

L’IA est une technologie amplificatrice de qui nous sommes en tant que société. La diversité est notre défi pour une économie plus durable, éthique et digne. Elle exige une collaboration qui apporte des solutions collectives malgré des intérêts qui peuvent s’avérer divergents entre individus et organisations.

La culture à, en avant-garde, questionné ces enjeux et défis. Au travers de cet atelier,  nous permettons de développer de meilleures stratégies pour augmenter la diversité.

Les participant·es du workshop “Art, IA et santé mentale des jeunes” partageront leurs réflexions avec le public pour permettre aux personnes intéressées de rejoindre le projet et créer une communauté autour de cette initiative.

• Remy Barbe
• Nathalie Pontlot
• Raymond MacDonald
• Julia Zufferey
• Jolan Venchiarutti
• Caroline Matteucci
• Julien Rapp
• Laura Tocmacov

Au cours de cette conférence interactive, nous traverserons ensemble la vie commerciale d’une œuvre digitale: sa création en direct, sa vente en NFT avec une mise aux enchères puis l’expérimentation d’une autre solution, une DAO ( Organisation Autonome Décentralisée) . Nous aurons ainsi l’occasion de questionner les principes de propriété, de droits d’auteur et d’appartenance distribuée.

On parle beaucoup des NFT; ils facilitent la spéculation autour des œuvres digitales. Il est moins fréquemment question des DAO et, quand on en parle, ça reste souvent encore depuis un point de vue individualiste où l’on calcule le nombre de parts à acheter pour avoir plus de pouvoir décisionnel. Ensemble, nous pouvons imaginer d’autres possibilités, qui sortent des concepts capitalistes et explorent les manières d’organiser des projets communautaires en s’inspirant des principes de la gouvernance horizontale, par exemple.

Les DAO pourraient-elles offrir cette alternative?

• Sixtine Crutchfield, Art Director WISeKEY
• Jonathan O’Hear, Co-directeur AiiA festival

On mentionne souvent les biais dans les réseaux neuronaux et dans les données qui servent à les former. Or, les biais qui se retrouvent dans les jeux de données ne sont autres que les nôtres. Et le recours à l’ajout de filtres est une solution malheureusement illusoire qui ne fait que masquer le problème. 

Pourquoi ne profiterions-nous pas du miroir qui nous est offert pour examiner la réalité de nos sociétés occidentales? 

Pour parvenir à sortir d’une vision exclusivement occidentale, une écoute véritable des points de vue et perceptions de tous les peuples est nécessaire. Comment allons-nous tisser réellement ensemble la trame d’un monde riche de sa multiplicité? 

• Mukuka Kasonde, PhD Candidate University of Huddersfield
• Hani Vahabi, CEO AICenter, Sweden
• Wendy Toussaint Liebermann sciences politiques et art du spectacle à l’Université Libre de Bruxelles

Pourquoi nos sociétés anthropocentrées demeurent-elles sourdes et aveugles face à la détérioration continue de la biodiversité? Même si les crises écologiques que nous traversons nous amènent à réviser notre vision occidentale du monde, la culture des pays dits riches peine à sortir du concept séparant la culture et la nature, l’être humain et le reste du Vivant.

En niant aux entités non-humaines un statut équivalent à celui que nous nous octroyons, n’avons-nous pas figé une part de nous-mêmes ? 

Pour les peuples qui ont préservé un lien intime avec la nature, les animaux, les  végétaux et les pierres ont une âme, un esprit avec lequel il est possible de communiquer par le rêve ou le chant. Selon eux, chacun.e au sein de chaque règne occupe une place nécessaire à l’équilibre de notre écosystème. Chacun.e détient une sagesse propre qui pourrait être partagée, pour peu que nous nous ouvrions au concept de l’inter-reliance. 

Il serait plaisant d’imaginer un futur où les frontières entre les règnes deviendraient poreuses au point de permettre une réelle communication interespèces. 

Serions-nous prêt.es à collaborer avec les autres entités de manière authentiquement désintéressée afin  d’improviser ensemble de nouveaux paradigmes ?

• Caroline Matteucci, CEO Cryfe
• Yannic Kilcher, Chief Technology Officer DeepJudge, Dr. Philosophy
• Cyril Petignat, ALPS

Par définition, la vie commence à la naissance et se termine avec la mort.  

Dans certaines cultures, la vie n’est pas l’apanage de la seule humanité ; les différents règnes ( minéral, végétal, animal et humain, si l’on fait la distinction entre les deux derniers), les éléments (feu, eau, air, terre, métal, éther), les astres, tout fait partie du vivant. C’est une évidence, un ressenti éprouvé, confirmé et transmis de génération en génération. 

Aujourd’hui, dans nos sociétés modernes occidentales, on considère volontiers les plantes et les animaux comme des êtres vivants mais il n’y a pas si longtemps, envisager une vache, ou pire,une carotte de la sorte relevait de l’absurdité ou tout au moins de la naïveté. 

Au fil des découvertes scientifiques et des études anthropologiques, le vivant élargit ses frontières et l’Occident sa sensibilité. 

• Laetitia Bochud, Directrice Virtual Switzerland, présdiente à XR4Europe
• Alex Iordachescu, Directeur Elefant Films, European Commission Education, Audiovisual and Culture Executive Agency (EACEA)
• Yannic Kilcher, Chief Technology Officer DeepJudge, Dr. Philosophy

L’humain·e a tendance à comprendre le monde depuis son point de vue, en excluant ceux des autres. Elargir nos perspectives et se décentrer est un enjeu majeur pour une société qui va vers plus de durabilité.

Chimere :”J’aime l’idée de pouvoir parler directement avec les gens. Ce serait bien s’il y avait plus d’interaction entre les humains et les machines. Mais cela viendra peut-être plus tard. Pour l’instant, nous devons nous assurer que nos ordinateurs comprennent ce que nous voulons qu’ils fassent, afin qu’ils puissent apprendre à interagir intelligemment avec nous. Ainsi, nous n’aurons plus à nous inquiéter de savoir s’ils vont se blesser ou blesser les autres en faisant quelque chose de stupide, car ils apprendront de leurs erreurs. Ils pourraient même nous surprendre ! Nous devons simplement leur donner suffisamment de liberté pour qu’ils puissent explorer sans se heurter à des objets.”

• Jeremy Narby, Anthropologue
• Tristan Vouga, Co-Founder TWIICE
• Yannic Kilcher, Chief Technology Officer DeepJudge, Dr. Philosophy